En mars 2024 , les géants du web et de la tech devront être en conformité avec le règlement DMA (Digital Markets Act), validé le 14 septembre 2022.
Cette initiative de l’Union Européenne vise à réduire la suprématie des firmes en situation de position dominante et à inciter de plus petits acteurs à innover.
Une bonne chose me direz-vous, mais paradoxalement, cette initiative risque d’impacter la visibilité de nombreuses entreprises.
Le DMA a pour but de rééquilibrer les relations entre les grandes plateformes numériques qui contrôlent le marché, appelées “contrôleurs d’accès ou Gatekeepers” et les entreprises utilisatrices afin de garantir l’égalité des chances des acteurs numériques au sein de l’Union européenne. En d’autre terme, lutter contre la surexposition de certains géants ou de leurs services, assimilés à de la concurrence déloyale.
Dans le viseur nous retrouvons:
D’ici mars 2024 les Gatekeepers devront se mettre en conformité avec les obligations du DMA sous peine d’amende ou interdictions. Des amendes pouvant aller jusqu’à 10% du chiffre d’affaires mondial total de l’entreprise.
De manière synthétique le DMA impose de la transparence, de l’ouverture, de l’interopérabilité et la portabilité des données. Il interdit le suivi des utilisateurs à des fins publicitaires sans l’accord explicite de sa part.
L’article 6, point 5 risque de chambouler pas mal de choses… “Le contrôleur d’accès n’accorde pas, en matière de classement ainsi que pour l’indexation et l’exploration qui y sont liées, un traitement plus favorable aux services et produits proposés par le contrôleur d’accès lui-même qu’aux services ou produits similaires d’un tiers. Le contrôleur d’accès applique des conditions transparentes, équitables et non discriminatoires à ce classement.” Et là, nous pensons de suite aux fiches Google my Business.
Petit rappel, Google My Business est une plateforme qui permet aux entreprises de gérer leur présence en ligne, y compris sur Google Maps et dans les résultats de recherche locaux. Cet outil gratuit est utilisé par de nombreuses entreprises et représentait jusqu’à présent un outil de visibilité de choix, surtout pour le référencement local. En travaillant bien votre fiche établissement, celle-ci garantissait une bonne visibilité parmi les résultats à tel point que certains établissement ne doivent leur visibilité qu’à leur fiche Google my Business aussi nommé Google Business Profil.
Une mise en avant jugée anticoncurrentielle et qui ne pourra perdurer après mars 2024 ce qui impactera de manière très significative la visibilité de Google my Business. Pour pallier cette baisse de visibilité parfois estimée à 90% par les experts, avoir un site internet optimisé en SEO est essentiel. Pourtant près d’une entreprise sur trois n’a pas de site internet. Ces entreprises sans site internet ou celles dont le site n’est pas correctement positionné sur les moteurs de recherche n’auront plus de visibilité et auront des difficultés pour être trouvées par leurs clients potentiels.
Rien n’est encore bien défini quant à l’avenir des fiches Google my Business, mais son affichage prioritaire dans les résultats de recherche semble révolu avec l’application du Digital Markets Act. Il convient donc de jouer la prudence et d’anticiper si vous dépendez de votre fiche établissement.
Voici mes conseils :
Pour les entreprises sans site internet, nous proposons l’offre “Start”, 1 site WordPress livré en 15 jours avec :
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